A la rencontre de vos coordinateurs : Focus sur Antonin Collin (Philippeville)

Vous êtes coordinateur de bassin de vie pour Il fera beau demain – Mouvement positif. Quelles sont les activités qui s’y sont déroulées récemment ?
La Covid a évidemment un peu impacté les activités prévues, comme des conférences, donc on a dû faire marche arrière. On s’est alors dit avec d’autres coordinateurs, Bénédicte et Martin, qu’on voulait malgré tout faire quelque chose, que la Covid n’était pas une excuse et donc qu’il fallait qu’on lance une action pour l’année 2020. Vu que le mouvement Il fera beau demain a ce côté de solidarité, de vivre ensemble et de cohésion, on a voulu profiter des fêtes pour réaliser une action de récolte de différents biens.
Vous avez donc lancé une récolte de dons à l’attention de différents centres pour enfants et jeunes dans le besoin de votre région. Comment cela s’est-il déroulé ?
On a pris contact avec ces différents centres afin de savoir quels étaient leurs besoins. J’ai axé ma récolte sur les jouets tandis que Bénédicte recueillait également des vêtements. Les gens venaient déposer les dons chez nous et on a été agréablement surpris du résultat. Au total, nous avons récolté plus de 300 jouets, jeux et BD ainsi que 80 kilos de vêtements. Cela a vraiment dépassé nos attentes. On a également eu un retour très intéressant de la part des citoyens de la région. Certains sont venus de loin pour déposer leurs dons et ils étaient contents de savoir que tout cela allait être utilisé et utile pour un bon nombre de jeunes.
Je crois que c’est symptomatique dans le besoin des gens de se sentir utile d’une certaine manière. On néglige parfois un peu le fait que beaucoup de gens veulent se sentir utiles, veulent aider mais au final ne savent pas comment faire et donc ce genre d’action, ça permet à chacun d’être solidaire.
En quoi est-ce important pour vous de proposer ce genre de récolte dans le cadre d’Il fera beau demain ?
C’est vraiment l’idée de participation citoyenne. Quand j’ai vu les gens qui démarchaient, qui appelaient pour savoir comment ils pouvaient apporter leur aide, j’étais vraiment surpris parce que d’habitude la politique n’amène pas autant de réactions, d’engouement. Je pense qu’il faut vraiment aller chercher ces personnes qui ne savent pas comment se rendre utiles.
Il fera beau demain c’est donner son avis, mais je pense qu’il faut aussi aller dans le concret et donner de son temps pour les bonnes causes, les bonnes raisons.