A la rencontre de vos coordinateurs : Focus sur Bénédicte Taton (Dinant)

Vous avez également participé à la récolte de dons pour les jeunes dans le besoin dans les régions de Dinant et Philippeville, qu’avez-vous retenu de cette expérience ?

Pour une première expérience à trois, je trouve que la collaboration avec Antonin et Martin a vraiment bien fonctionné. Ce n’est pas l’envie qui manquait et on avait vraiment envie de mettre en œuvre une action pour bouger et avec la situation actuelle ce n’était pas évident, mais en quelques jours, on a réussi à rallier un maximum de citoyens à notre cause et on a obtenu de très bons résultats. On ne s’y attendait pas vraiment mais je suis très contente d’avoir vécu cette expérience. J’espère qu’on ne s’arrêtera pas là et qu’on aura bientôt l’occasion de collaborer en présentiel.

 

La situation actuelle pousse beaucoup de gens au repli sur soi, où trouvez-vous l’énergie de continuer à vous mobiliser pour la politique ?

Je fais de la politique depuis 15 ans au niveau de ma commune et autant d’années que je suis mandataire local. C’est mon papa qui m’a transmis les valeurs humanistes et je vois toujours la politique comme une opportunité d’aider les autres et d’améliorer la vie des gens au niveau local et c’est ça qui m’intéresse car je peux voir l’effet de mes actions.

Même si parfois je suis découragée, je continue à m’investir, mais c’est vrai que le jour où je ne trouverai plus cette énergie, j’arrêterai. Pour le moment, l’énergie je la trouve dans les valeurs du cdH, les valeurs transmises au niveau politique. Il faut le faire pour les bonnes raisons, je ne fais pas de la politique parce que j’ai une idée derrière la tête, je le fais parce que c’est naturel.

 

Qu’attendez-vous d’Il fera beau demain et pourquoi trouvez-vous que c’est important, particulièrement maintenant ?

Je me suis investie dans le processus car, depuis quelques années, je suis les travaux et les conférences du mouvement E-Change. J’avais besoin de donner du sens à mon engagement politique, de lui donner un second souffle. Ce sont les petites gouttes qui font les grandes rivières. Si chacun et chacune reste actif et essaye de mobiliser les mandataires locaux, on pourra rassembler plus de gens. A un moment donné, on devra tirer les conclusions de ce mouvement qui ne durera pas indéfiniment et en sortir le meilleur. Je suis pour ma part très « local », je fais ce que je peux à mon niveau. Je mets ma petite pierre à l’édifice, ce qui est fait est fait avec le cœur et l’envie. Si tout le monde le fait de son côté, on ira loin.

 

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