A la rencontre de vos coordinateurs : Focus sur Mathieu Wautier (Braine-le-Château – Ittre – Rebecq – Tubize)

Tout au long de l’année, vous avez proposé diverses activités au nom d’Il fera beau demain – Mouvement positif: récoltes, conférences… En quoi est-ce important pour vous de proposer cela aux citoyens?

Je pense qu’en tant que citoyen engagé ou politicien, c’est important d’être le plus proche du terrain, au plus proche du citoyen. Ce genre d’activités permet de prendre le pouls, de savoir ce qui va ou ce qui ne va pas et d’essayer de trouver des solutions. C’est très enrichissant sur le plan humain mais également sur le plan personnel car j’apprends des choses. Je ne suis pas un expert dans tous les sujets qu’on a pu aborder en visioconférence donc j’ai appris beaucoup. Pour moi ce n’est que du positif.

 

Cette période n’est pas facile pour tout le monde, beaucoup de gens se replient sur eux-mêmes. Où trouvez-vous l’énergie de continuer à vous mobiliser pour la politique?

C’est vrai que, malheureusement, on est dans un monde de plus en plus égoïste. C’est vrai que les gens deviennent de plus en plus introvertis, se replient sur eux-mêmes. Ils sont aussi dégoutés de la politique car ils voient les dirigeants dans leur grande tour d’ivoire et qui n’ont plus grand-chose en commun avec eux.

On m’a toujours appris à faire de la politique pour aider les gens et non pour se mettre en avant. C’est vrai qu’avec le coronavirus, c’est un peu plus compliqué d’aller vers les gens. Mais c’est aussi pendant les moments compliqués qu’on remarque où sont les vrais politiques qui ne sont pas là juste pour le profit.

 

Qu’attendez-vous d’Il fera beau demain et pourquoi trouvez-vous que c’est important, particulièrement maintenant?

Honnêtement, le fait qu’on ait reconnu la défaite du parti montre qu’on est le seul à se remettre en question. On le reconnaît et, avec Il fera beau demain, c’est un revirement total et pas juste un ravalement de façade. Avec le mouvement, j’attends qu’on tranche sur certains sujets, là où le parti voulait faire plaisir à tout le monde. Il faut donc premièrement un rapprochement sur le terrain, ensuite passer des paroles à l’acte, et enfin trancher sur les grands sujets. Pour moi, le plus important c’est aussi de montrer l’image d’un politicien éthique. On ne fait pas cela juste pour avoir des voix, du pouvoir et des mandats.

 

Si vous deviez adresser un message aux membres cdH, quel serait-il?

Il faut surtout faire confiance aux jeunes. L’électricité n’a pas été inventée par une personne de 50 ans mais par un jeune inventeur, donc il est important d’y croire. Il fera beau demain c’est aussi un revirement de situation, qui mettra en avant des jeunes. Mais pour cela, il faut travailler ensemble, les gens d’expérience et ceux qui se lancent en politique. Donc je dirais d’aider les jeunes à prendre leur marque pour qu’ils puissent ensuite trouver leur place.