A la rencontre de vos coordinateurs : Focus sur Valérie Antoine (Schaerbeek)

Vous avez organisé un événement en ligne pour Il fera beau demain – Mouvement positif. En quoi est-ce important pour vous de proposer ce genre d’activités ?
Je pense qu’il est vraiment important de donner plus de place au dialogue et surtout de la place aux citoyens. On doit impliquer davantage les gens pour leur donner la possibilité d’être acteurs des décisions. Beaucoup ont l’impression de subir ces décisions et donc ne les comprennent pas. C’est important pour moi de discuter avec les gens et de leur laisser un espace où ils peuvent s’exprimer et être entendus. Et c’est vraiment ce que j’ai pu ressentir lors de mon événement en visioconférence. Les personnes qui ont participé étaient contentes d’avoir pu expliquer leur point de vue et c’est cela qu’on attendait avec cet événement.
Beaucoup de gens se replient sur leur vie privée, où trouvez-vous l’énergie de continuer à vous mobiliser pour la politique ?
Aujourd’hui, on a la chance d’avoir des technologies qui nous permettent de rester en contact. C’est grâce aux réseaux sociaux que j’ai pu continuer à m’investir et à rentrer en contact avec les gens. Je trouve que ça a facilité les choses, surtout pour moi qui était obligée de rester à la maison. J’ai donc pu continuer à m’y intéresser car tout était rendu accessible via internet et qu’Il fera beau demain s’est vraiment emparé de cet outil pour communiquer et poursuivre la mobilisation citoyenne.
Qu’attendez-vous d’Il fera beau demain ? Si vous aviez un message à faire passer, quel serait-il ?
D’abord, j’attends que ce mouvement change la façon dont fonctionne la politique et qu’il puisse permettre à un maximum de gens de donner leur opinion. Les gens veulent participer.
Ils sont de plus en plus informés et éduqués, ils ont des opinions et des choses à dire.
Ensuite, j’aimerais dire que ce mouvement est précurseur. Il est innovant par rapport à ce qu’on connaît de la politique. Je pense qu’il faut lui faire confiance et se dire qu’ensemble, on peut aussi changer les choses et la manière dont ça fonctionne. C’est pour ça que j’y crois et que j’invite tout le monde à y croire.