A la rencontre de vos coordinateurs : Focus sur Xavier Dalken (Fléron)

Vous êtes coordinateur de bassin de vie, vous avez donc la responsabilité de gérer ce bassin pour Il fera beau demain – Mouvement positif. Quelles sont les activités qui s’y sont déroulées récemment?

Avec l’aide de deux autres coordinateurs de ma région, Marie Jacqmin et Gianni Tabbone, nous avons récemment débattu en ligne sur la situation des familles monoparentales. Nous trouvions que c’était un sujet trop peu abordé et qui concerne pourtant un grand nombre de familles. Dans le cadre d’Il fera beau demain, nous avons décidé de concentrer surtout notre travail sur la classe moyenne, qu’on a rebaptisée « les citrons pressés ». Ces mamans et papas solos en font partie et sont parfois fortement impactés quotidiennement, que ce soit au niveau des dépenses ou encore du temps.

 

En quoi est-ce important pour vous de proposer ce genre d’activités pour Il fera beau demain?

Avec ce mouvement et en tant que jeune mandataire, j’ai envie d’apporter du renouveau dans la politique et de l’envie. Mais aussi de creuser les sujets de fond car je trouve que nous avons manqué de positionnement clair ces dernières années, on s’est éparpillé pour plaire à tous.

Grâce à Il fera beau demain je me dis : « enfin, on y est ! ». Et c’est ça qui me motive. Je me bats aussi pour la mixité sociale et pour faire un bon mouvement politique, il faut des gens de toutes les catégories. Il fera beau demain doit créer ce maillage-là, la fibre citoyenne doit être représentée. Je pense que le retour à la citoyenneté sera beaucoup plus rassembleur pour le futur et nos positionnements seront plus clairs. « Ne soyons pas populistes mais soyons populaires ». Et aujourd’hui on met vraiment le cœur à la tâche.

 

Beaucoup de gens se replient sur leur vie privée, où trouvez-vous l’énergie de continuer à vous mobiliser pour la politique?

Face au Coronavirus, il y a vraiment un repli social. Mais pour ma part, grâce à ce virus, bizarrement je suis encore plus motivé. Si on ne le fait pas, les gens vont encore être plus amers et vont rester dans la critique facile. Mais il faut persister et de manière plus simple. Montrer que l’on est disponible et présent pour les gens, c’est le plus important. Et c’est ce qui remotive les gens aussi. On essaye de toujours rester en contact et on dit souvent : « Nous sommes là, si vous avez besoin d’un coup de main, n’hésitez pas ».