Quel est le point commun entre l’économiste néolibéral Milton Friedman et Paul Magnette ? Ou entre Georges-Louis Bouchez et de nombreux écologistes ? Ils sont favorables à l’allocation universelle, un montant forfaitaire versé à chaque citoyen quels que soient sa situation et ses revenus.

Ce consensus cache sous un même nom des propositions très différentes selon le montant visé, la manière dont elle est financée, les dispositifs qu’elle remplace ou les personnes concernées. De quoi s’agit-il exactement ? L’allocation universelle peut-elle être une réponse à la crise actuelle ? Ou une réforme sociale indispensable ? Un outil d’accompagnement de la transition climatique ? Ou une attaque frontale de la sécurité sociale ? Y a-t-il d’autres alternatives plus pertinentes ?

On en a parlé ce mercredi avec :

– Philippe Defeyt, administrateur de l’Institut pour le développement durable

– Laurence Blésin Directrice de la FEC (Formation éducation culture)

– François Perl, directeur général du service des indemnités de l’INAMI