Echange avec Maxime Prévot

Maxime, nous allons enfin pouvoir réunir physiquement à La Louvière des centaines de militants, sympathisants ou curieux de la démarche Il fera beau demain. Cela devrait rebooster les troupes et l’envie de débattre ?
Voilà 18 mois en effet que nous nous sommes réunis à Namur lors d’un congrès mémorable qui lançait le processus de refondation du parti, que nous avons appelé, en indécrottables optimistes que nous sommes et que nous devons être : Il fera beau demain.
18 mois sans pouvoir se rencontrer, se retrouver, partager un éclat de rire et une tape sur l’épaule, débattre de visu d’une série d’enjeux qui font tourner la tête au monde et à notre pays. A défaut – covid oblige – d’avoir pu organiser toutes les réunions physiques que nous avions programmées, il nous a fallu embarquer pour le train digital. Je veux à cet égard saluer l’extraordinaire mobilisation d’Il fera beau demain sur le web, générant deux fois plus d’intérêt que le cdH lui-même, preuve qu’il existe plus que jamais une aspiration citoyenne à co-construire quelque chose de neuf, quelque chose de vrai, quelque chose à nouveau de motivant, hors des sentiers maintes fois labourés des partis politiques, incarnant actuellement davantage un passé qu’inspirant un avenir.
Je sais aussi que l’attente est grande. Les militants historiques souhaitent être rassurés sur la direction que va prendre le futur mouvement politique qui s’esquisse. Et pourtant, il leur faudra être encore un peu patient, le passage de relais allant se faire le premier week-end de février lors d’une Grande Convention Nationale inédite. Et il leur faudra aussi accepter l’idée que pour gagner à nouveau demain, il faudra être quelque peu différents d’hier.
Mais il n’y a pas que les militants du cdH qui sont impatients, bon nombre de citoyens apolitiques ou même d’autres sensibilités se sont aussi intéressés au processus…
Exact. Et les citoyens intéressés par le processus d’Il fera beau demain, tous horizons confondus, sont curieux eux aussi de découvrir les contours de nos ambitions. Ils veulent voir dans quelle mesure le nouveau mouvement qui succédera au cdH ne sera pas qu’une pâle copie de celui-ci, tuant dans l’œuf les espoirs d’un grand mouvement citoyen aux accents pluriels et authentiques, conservant certes une colonne vertébrale centriste assumée et revendiquée, mais quittant le costume, devenu davantage un carcan au fil du temps, d’un centre craintif d’avoir des opinions tranchées.
Les observateurs politiques et journalistes, pour leur part, rongent déjà leur frein pour déceler ce qui tantôt apparaitra comme un élément de rupture par rapport à notre actuelle doctrine, tantôt comme un élément de continuité de notre engagement humaniste. C’est normal et c’est attendu. Gageons juste qu’ils ne restent pas au niveau de l’écume de l’eau pour opérer des comparaisons, mais se donnent la peine de mettre notre processus audacieux en perspective, soulignant la profondeur de nos réflexions. J’ai la conviction que ce qui sera moderne ne sera pas nécessairement ce qui sera trash ou clivant, mais ce qui osera emprunter le chemin, plus difficile mais plus noble, des propositions qui fédèrent et qui osent rassembler plutôt qu’opposer.
Vous avez déjà dit plusieurs fois que le futur mouvement garderait sa dynamique centriste, que l’on devrait assumer avec davantage de fierté et de conviction, plutôt que de s’en excuser…
Oui, le cdH s’est vu trop souvent qualifié de parti du centre mou. Aux convictions malléables. Teintées d’opportunisme au gré des compositions gouvernementales. Or un acte de rupture majeur par rapport à ces caricatures a été posé en 2019, lorsque nous avons fait le choix de l’opposition. Nous avons prouvé que notre mouvement n’est pas assoiffé par la quête des portefeuilles ministériels. Que le parti dont la présidence m’a été confiée, avait rendez-vous avec la dignité. Celle du respect des urnes. Des signaux adressés. Et de l’indispensable remise en cause qui devait s’en suivre.
Ce jour-là, nous avons décidé de ne pas être un parti opportuniste, de ne plus être mou, mais d’entamer notre mue vers un mouvement politique régénéré, au fait des enjeux contemporains. Un mouvement qui prend parti pour des valeurs et des projets et plus seulement un parti en mouvement. La nuance n’est pas que sémantique. Elle implique aussi une régénération profonde de la gouvernance du parti. Très, voire trop pyramidale actuellement, la future gouvernance de ce mouvement qui prendra le relais du cdH en février prochain doit être plus participative, donnant plus de place qu’aujourd’hui aux relais et élus de terrain, aux membres engagés. En osant soumettre au vote de l’ensemble des militants et sympathisants, lors de grandes conventions plénières, le choix d’orientations stratégiques du mouvement. On doit éviter que la ligne de conduite soit arrêtée par un groupe trop restreint de leaders.
On devrait aussi faire place à la diversité, des gens comme des opinions, ne pensez-vous pas ?
Le nouveau mouvement ne sera pas, ne pourra pas être un bloc monolithique avec une pensée unique. Car ce sont nos différences qui nous enrichissent. Nos différences sont notre point commun. Et quoi de mieux, et qui de mieux, qu’un mouvement centriste pour être ce centre de rencontre et de synthèse. Le mouvement sera donc aussi la réunion de sensibilités différentes et d’horizons multiples, avec un socle fort de valeurs communes. Comment vouloir prétendre incarner cette société et sa diversité, si l’on n’est pas nous-mêmes capables d’accepter que militer dans un mouvement ne signifie pas que, tels des robots formatés, nous soyons obligés de tous penser à chaque fois la même chose sur tout ?
Ne craignez-vous pas que cela parte dans tous les sens ?
Non, il ne faut jamais craindre l’opinion des gens. C’est le devoir d’un mouvement politique de s’en imprégner et de pouvoir ensuite tracer une voie. L’opinion personnelle sera respectée, mais la position officielle du mouvement sera affirmée.
Le clivage gauche-droite est dépassé. Mais la question sociale rythme l’agenda politique…
Bien sûr la question sociale reste essentielle, pour cheminer vers un niveau de bien-être le plus élevé pour tous. Mais d’autres questions, dont on parlait trop peu voire pas du tout en 1950 ou 1980, voire même en 2000, conditionnent à présent nos vies et affectent, positivement ou moins, notre vivre-ensemble.
Quelles questions par exemple ?
Pensons à la question humaniste, distinguant les tenants d’une ouverture au monde contre ceux favorables au repli sur soi. Elle a été inscrite à l’agenda lorsque nous devînmes le cdH. Elle reste encore aujourd’hui plus que jamais d’actualité. La migration doit cesser d’être vue comme un problème. A fortiori sachant que de toute façon, dans un monde aux frontières de plus en plus perméables, les flux peuvent être au mieux canalisés mais jamais stoppés. Faisons alors de cette question migratoire une opportunité pour régénérer notre économie, notre système de pensions et notre marché du travail, dans les secteurs – comme celui de la construction – où on manque cruellement de main d’œuvre qualifiée et prête à se lever tôt pour aller bosser et dont on a besoin pour la reconstruction des zones sinistrées de Wallonie suite aux inondations dramatiques connues cet été. Conservons aussi une sincère attention à ceux qui fuient des zones de combat. Un sans-papier ne doit pas être en plus un sans-dignité ! Et la situation afghane sonne le rappel de manière douloureuse.
Il y a inévitablement la question climatique aussi qui structure l’agenda politique mondial comme belge au vu des évolutions inquiétantes qui sont constatées…
La question environnementale sera plus que jamais la question structurant les décennies à venir. Influant sur la question sociale. Cette question nourrit le clivage entre progressistes et conservateurs. Le futur mouvement que je souhaite proposer, nourri par vos multiples réflexions et contributions durant les mois écoulés et les mois à venir, sera résolument un mouvement progressiste. Sur les questions éthiques certes, qui appellent à la barre la délicatesse des vécus humains et des parcours de vie de chacun, sans que l’on puisse les juger avec un regard religieux dogmatique. Mais le mouvement sera résolument progressiste sur les questions de biodiversité et de combat climatique.
Nous devons vaincre toutes les réserves des conservateurs libéraux en la matière, qui relativisent la situation et croient aux seules vertus technologiques. Car ce n’est pas tellement de l’avenir de la planète dont il est question – même si nos comportements altèrent inexorablement la bonne marche de notre Terre – mais c’est en réalité de l’avenir de l’espèce humaine dont il est question. La planète Terre, même avec un climat complètement bouleversé jusqu’aux extrêmes, subsistera. Elle a connu des périodes de chaleurs hors de la portée de nos imaginations et des ères glaciaires qui ont eu le dernier mot sur tant d’espèces. Si nous ne voulons pas être la prochaine à disparaître de la surface du globe, si nous ne voulons pas créer plus de chaos avec des espaces de territoires qui deviennent de moins en moins viables, qui se restreignent en raison des bouleversements climatiques alors même que notre démographie mondiale continue de progresser, il est temps, grand temps, que nous ayons un sursaut collectif et que nous régénérions notre approche ! Nous n’allons pas dans le mur, nous sommes déjà dans le mur !
La cause climatique, environnementale et donc aussi énergétique ne peut plus être l’apanage d’une seule formation politique. Ce serait l’une des plus grosses erreurs historiques à faire. Demain, les veines de notre futur mouvement devront être irriguées par ce combat climatique et celui de la biodiversité. Cela doit être une évidence. Un enjeu de combat commun, transpartisan, et certainement pas un objet de chantage ou de négociation. La Planète ne se négocie plus. L’espèce humaine et toutes celles de notre biodiversité, ne peuvent plus se négocier.
Mais pour cheminer efficacement ensemble, tous les partis doivent laisser tomber leurs dogmes. Y compris tout anti-nucléarisme primaire. Le nucléaire n’est pas la panacée. On serait tous heureux de pouvoir à terme s’en passer. Mais aujourd’hui, face au cri d’alarme du GIEC et au défi mondial qui s’impose à nous, il est temps et opportun de regarder avec d’autres lunettes l’énergie nucléaire afin d’en faire un allié immédiat dans le combat climatique qui attend lui aussi des effets immédiats. Il ne s’agit pas de nucléariser toute la Belgique, mais de raisonnablement poursuivre l’un ou l’autre réacteur le temps que notre pays soit réellement prêt à basculer vers un parc énergétique renouvelable crédible. Le nucléaire offre aussi, grâce à sa recherche et développement, des opportunités innovantes pour l’avenir que l’on ne doit ni glorifier, ni négliger.
En quoi le nouveau mouvement portera-t-il des combats qui étaient moins identifiés au cdH jusqu’ici ?
Au-delà de la question sociale, de la question humaniste et de la question environnementale, est apparu, avec une intensité et un désarroi grandissant, la question de genres. Bien sûr la cause féministe n’est pas nouvelle. Ni celle des LGBT. Mais notre sensibilité sur ces questions doit être réaffirmée. Le combat pour plus d’égalité et de dignité, pour le respect des différences, s’imposera comme un fondement de notre futur mouvement. Il n’est pas normal qu’il ait fallu une succession de scandales aux quatre coins du globe pour que les femmes puissent faire valoir leurs droits, dont le plus élémentaire : celui d’être respectées dans leur intégrité physique et morale. Le cdH a pu mener des combats en première ligne en la matière, on doit les consolider et s’en enorgueillir.
Il est aussi inacceptable qu’en Europe comme ailleurs, des gouvernements aient sans pudeur une politique méprisante, stigmatisante, voire humiliante à l’égard des communautés homosexuelles, transgenres ou autres sensibilités. Plus rien dans nos décisions futures ne doit donner le sentiment que les droits de toutes ces personnes puissent être limités par quelconque approche religieuse, philosophique ou politique. Ni en héritage à notre tradition judéo-chrétienne, ni en écho aux mouvances islamistes. Le droit des femmes est inaliénable. Celui du genre aussi.
En parlant d’approche religieuse ou philosophique, quelle est votre sensibilité sur cette question qui intéresse beaucoup de citoyens, avec une intensité variable ?
Le fait religieux ne doit pas être lui-même méprisé. La quête du sens est importante pour beaucoup de personnes et peut prendre différentes formes dont la quête spirituelle. Cela se respecte. Mais cela ne conditionnera pas ou plus notre action publique. Nous serons d’ardents défenseurs de la neutralité de l’Etat, autant que du droit inaliénable et constitutionnel des citoyens à s’épanouir avec des courants de pensées philosophiques ou religieux s’ils le souhaitent.
Les tensions sociales sont exacerbées, des mouvements plus contestataires, populistes voire extrémistes sont apparus, reflétant un réel malaise sociétal. Quel est votre regard ?
Ces dernières années, et on l’a vu avec l’émergence des gilets jaunes notamment, le clivage entre urbains et ruraux s’est accentué. Tandis que les questions de pauvreté, de mobilité ou encore de sécurité se posent de manière sans cesse plus aigües dans les cœurs de ville. Nos zones rurales développent un sentiment d’abandon à mesure que les bureaux de poste ferment, que les banques et leurs distributeurs de billets disparaissent, que les itinéraires de bus se raréfient, que les gares sont délaissées, que les professions médicales s’amenuisent.
Notre parti a toujours voulu relayer dans les parlements la réalité de terrain de toutes nos communes, même les moins densément peuplées. Cet engagement devra se poursuivre. Mais aussi s’actualiser. Car le défi n’est pas demain d’opposer urbains et ruraux. Il s’agit de concevoir des politiques complémentaires permettant aux communes rurales de tirer bénéfice des dynamiques endogènes des villes et à ces dernières de pouvoir s’appuyer sur cette périphérie verte pour soulager ses tensions internes de cohésion sociale. La cohésion territoriale doit donc devenir un enjeu clé de l’agenda de l’action publique. Les récentes inondations ont d’ailleurs mis en perspective ces questions de cohésion territoriale, de pertinence de la politique d’aménagement du territoire, de respect des zones agricoles et naturelles.
Les défis à venir en termes de cohésion des peuples et des territoires ne se limitent d’ailleurs pas à nos réalités belges. Nous devons aussi oser un regard internationaliste et européen, percevoir les grandes révolutions mondiales, en matière énergétique, de mobilité ou digitales par exemple. Car ces évolutions, qu’on le veuille ou pas, vont conditionner notre avenir, exacerber les tensions entre pays ou consolider des solidarités.
Comme la croissance n’est plus au rendez-vous et que le gâteau ne grandit plus, on en arrive souvent à chercher des responsables de la diminution de notre qualité de vie, ce qui monte les gens les uns contre les autres…
En effet, la trop régulière recherche de coupables à son propre mal-être amène de plus en plus fréquemment les citoyens à pointer du doigt les étrangers, les patrons ou les chômeurs. Ce clivage entre actifs et inactifs devient exacerbé. Les indépendants ont dû être confrontés à une crise sanitaire sans précédent pour qu’enfin certains comprennent qu’ils ne roulent pas tous sur l’or. Les indépendants, et tout qui ose lancer un projet et tenter de le faire aboutir pour générer autant une plus-value économique que sociétale, méritent un soutien vigoureux et constant d’un mouvement politique qui souhaite se nourrir, comme nous, de l’énergie de chacun.
Notre futur mouvement sera une réelle dynamo : nous allons transformer toutes les forces des citoyens qui veulent s’engager en réelle énergie collective. Nous devrons arrêter de fustiger ou jalouser celui qui réussit. On a presque peur dans ce pays d’être entreprenant et de gagner de l’argent. Ce n’est pas une honte, si on veille bien sûr parallèlement à un juste retour vers les besoins sociétaux ; pas comme ces joueurs de football qui empochent des sommes astronomiques sans payer d’impôt ou presque. Ou ces boites mondiales qui vampirisent un business chez nous sans rien payer, tandis que la petite PME doit passer à la caisse. L’impôt doit être revu car il est injuste. Trop orienté sur le travail, pas assez sur le capital. Trop façonné par les réalités du marché du travail d’hier, pas assez marqué au sceau de la flexibilité et du défi environnemental d’aujourd’hui.
Quelles pourraient être d’autres tonalités fortes structurant le futur mouvement, bien que les trois mois qui s’ouvrent vont continuer de nourrir le projet collectif qui sera esquissé en février prochain ?
On l’a vu à travers quelques-uns des défis que je viens d’évoquer avec vous : la donne de 2021 et a fortiori celles de 2030, 2040, 2050, ne sont plus celles des années 80. La révolution digitale crée en parallèle de nouveaux schismes entre les gens autant qu’elle ne crée de formidables opportunités de business ou de progrès médicaux. Les questions sanitaires ou terroristes vécues dans un passé récent, et peut-être appelées à se répéter, font sans cesse sortir les partis de leurs zones de confort et de leurs certitudes.
Plutôt que de créer un nouveau mouvement que certains chercheront à analyser avec les vieilles lunettes gauche-droite, je revendique de vouloir mettre sur pied un nouveau mouvement politique et citoyen qui soit, face à tous ces défis, résolument optimiste. La réhabilitation du bon sens paysan fera de nous des centristes par conviction et par fierté. Non plus par défaut ou par facilité. Nous devons impérativement régénérer les pratiques politiques. Les pessimistes auront hélas de quoi se nourrir avec les partis extrémistes. Je veux d’un mouvement politique qui soit un réel antidote aux simplismes.
Notre pays, nos régions, ont besoin d’un mouvement politique régénéré, rafraichi, revitalisé, libre de tout dogme, nourri aux convictions plutôt qu’aux ambitions, porteur de sens et de valeurs, ayant soif de justice.
Je souhaite un mouvement libre et juste.
Libre de rechercher le bien commun plutôt que d’exciter des clientèles électorales historiques comme le font la gauche et la droite. Libre sur l’échiquier politique, comme centriste revendiqué et assumé, car désireux de trouver des solutions plutôt que de créer des tensions. Libre de quelconque courant de pensée religieuse ou philosophique, perméable à toutes les sensibilités, mais pas permissif sur les questions des droits humains et d’égalité des genres. Libre de dire que la générosité est une valeur essentielle, mais que l’assistanat doit cesser là où certains cherchent encore à le pratiquer.
Juste dans la recherche de valorisation des efforts, du travail fourni, de l’esprit d’entreprise. Juste dans une politique de cohésion sociale et territoriale qui ne méprise personne et qui fait du combat climatique un défi universel non discutable. Juste dans la valorisation de l’engagement. Celui pour les autres, celui pour les plus fragiles, des personnes âgées aux personnes handicapées ou malades. Juste dans la garantie d’offrir à nos citoyens la sécurité, grâce à un Etat sûr, doté de services de police mieux dotés, d’une armée mieux fournie et d’une justice enfin respectée et renforcée. Pour tous ces combats et tant d’autres, dont celui de l’éduction, je suis prêt à m’engager à fond et avec votre enthousiasme !
Le processus consultatif d’Il fera beau demain a montré que, sur ces questions, les attentes citoyennes sont grandes. A nous d’y répondre de manière engagée et innovante.