Gianni et Maurane, proches de vous

Maurane Hogne est coordinatrice du Borinage, et Gianni Tabbone, de la Haute-Meuse. Ils sont opposés… géographiquement mais pas dans l’engagement ! Comme plus de 70 autres personnes, ils ont une mission : rencontrer les citoyens et relayer leurs idées.
Maurane : En tant que « citoyenne engagée » dans ma région, mon rôle est de recréer ce lien perdu entre le monde politique et les citoyens. Je veux faire émerger la participation citoyenne sur le terrain, en organisant des activités de février à juillet, en lien avec la politique « concrète », au service du bien-être de chacun.
Maurane : Je me suis engagée en politique car je faisais partie des personnes qui critiquaient derrière mon écran ou à table avec des amis, mais concrètement qu’est-ce que moi, à mon échelle, je faisais pour améliorer mon cadre de vie ? Aujourd’hui élue, je me rends compte qu’il existe un conflit perpétuel entre les partis politiques, mais aussi les personnes. Du temps perdu à vouloir tirer la couverture à soi… alors que les enjeux actuels sont trop importants pour des combats de coqs. J’aimerais une politique plus authentique, bienveillante, et ouverte. Je ne sais pas encore où cette mission va nous mener, quelle en sera la conclusion, si elle va aboutir. L’initiative est de toute façon louable, et si un parti politique enclenche ce cheminement de remise en question, je ne peux que soutenir la démarche. J’espère que cela aura des conséquences pour créer un monde où il fera mieux vivre pour nos enfants, notamment pour le mien qui a aujourd’hui 6 ans et les yeux grands ouverts face aux réalités qui l’entourent.
Quels sont les projets que tu comptes réaliser en tant que coordinateur/rice de bassin ?
Maurane : Je souhaite avant tout pouvoir impliquer et rassembler réellement les citoyens, même ceux qui semblent désintéressés du monde politique. Il ne s’agit pas d’organiser des débats « entre soi » avec des personnes déjà engagées ou proches du cdH. Le défi est colossal. Je souhaite pouvoir organiser des projets créatifs qui impliqueraient par exemple le théâtre action, des ateliers photos avec pour objectif une exposition participative, des speed dating politiques. J’ai imaginé également des « débats dans le noir » qui permettraient de libérer la parole. Je pense également que c’est important d’impliquer les enfants et les ados dans ce processus. J’ai à cœur de mettre en place des ateliers philo sur le thème « d’un monde plus juste » en primaire et en secondaire.