Vous avez l’occasion de vous prononcer sur six grands choix à prendre dans le cadre de « Il fera beau demain – Mouvement positif ». Ces propositions font débat au sein de la population et sont différenciantes des autres partis politiques. Pour départager les avis, il fallait un « match » à la hauteur des enjeux. C’est pourquoi nous avons produit des vidéos expliquant les enjeux et les points de vue d’experts. Nous avons aussi organisé des ateliers citoyens en ligne dans lesquels les participants ont discuté de ces questions en petits groupes. Des citoyens ont finalement répondu à des questionnaires, voté et donné leur avis sur notre plateforme. Nous profitons de la mi-temps pour vous livrer les premières tendances. Il est encore temps d’influer sur ces grands choix ! 

 

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Le numérique est-il l’avenir de l’école ?

 

A l’heure d’écrire ces lignes, seule une minorité rejette clairement l’idée mais il y a presque autant de personnes mitigées que de personnes pour. Le numérique est un outil et pas une solution miracle. L’enseignement restera toujours un prof face à des élèves et leur relation déterminera la qualité de l’apprentissage. L’intérêt du numérique serait de rendre possible une alternance entre des moments ponctuels d’apprentissage autonome et de temps de contacts plus privilégiés entre chaque élève et le professeur. Les participants semblent donc en faveur d’une numérisation partielle de l’école si cela permet de donner plus de place à l’humain, mais pas si c’est pour remplacer les enseignants.

 

Faut-il instaurer un revenu universel ?

 

De tous les grands choix à prendre, c’est la question qui déchaîne le plus les passions et partage les participants de manière presque égale. Pour ses partisans, un revenu universel nous libérerait de la précarité et de l’obligation de travailler. Les gens pourraient ainsi s’adonner à d’autres activités utiles pour la société. Mais cette idée suscite aussi incertitude et méfiance chez beaucoup. On compte sur vous pour entrer sur le terrain et faire basculer le match d’un côté ou de l’autre.

 

Faut-il augmenter le prix des produits mauvais pour la santé et l’environnement ?

 

Le débat s’est centré sur la taxe carbone qui est soutenue par une forte majorité. Le réchauffement climatique la rend indispensable mais il faut convaincre les citoyens de sa raison d’être. C’est pourquoi cette taxe doit compléter une politique globale cohérente de réduction des gaz à effet de serre. Par exemple, hors de question dans le même temps de subsidier ou de faire des exceptions pour des industries polluantes. Cette taxe devrait être instaurée au niveau européen au moins et, en contrepartie, le prix des produits de bonne qualité pour la planète et la santé doit être réduit. Enfin, il faut aussi pouvoir interdire tout simplement les produits les plus nocifs sinon cette taxe sera un permis de polluer pour ceux qui ont les moyens de s’en acquitter.

 

Faut-il restaurer le service citoyen obligatoire ?

 

Un soutien important pour cette mesure audacieuse ! L’idée d’un service citoyen est largement soutenue par les partis francophones, mais pas un service citoyen obligatoire alors que cela permettrait d’assurer un brassage social et de renforcer la cohésion au sein de la société et les liens entre citoyens. Les participants ont cependant mis plusieurs balises, comme la possibilité pour le jeune de choisir le secteur dans lequel il ferait son service, le fait de ne pas entrer en concurrence avec des emplois existants, la possibilité de répartir le service sur plusieurs années ou d’être rémunéré et accompagné d’une formation.

 

A-t-on besoin de l’énergie nucléaire pour lutter contre le réchauffement climatique ?

 

Si tout le monde préférerait se passer d’énergie nucléaire, une importante majorité des personnes qui se sont prononcées estime qu’elle est indispensable pour assurer notre approvisionnement énergétique. C’est surtout un moindre mal par rapport au réchauffement climatique. Celui-ci risquerait en effet de s’accélérer si les centrales nucléaires étaient remplacées par des centrales à gaz. Par ailleurs, une majorité des répondants au questionnaire ne sont pas prêts à payer leur électricité plus chère et ont peur que la Belgique perde son indépendance énergétique sans le nucléaire. La construction de nouvelles centrales divise par contre les participants. Peut-être est-ce là le vrai point à trancher.

Il est encore temps d’influer sur ces grands choix !

 

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