Vous connaissez déjà Laurent de Briey, le pilote du mouvement positif, mais il n’est pas seul dans les coulisses. Partez à la rencontre de 4 travailleurs de l’ombre qui font chaque jour avancer et fonctionner Il fera beau demain.

 

Charlotte Bazelaire

 

Charlotte Bazelaire est coordinatrice de projets et gestionnaire des membres. Elle est également très engagée dans sa ville étant donné qu’elle siège comme conseillère communale à la ville de Namur.

Quel est ton rôle au sein du mouvement positif Il fera beau demain?

Mon rôle est surtout de m’occuper de la gestion des membres/affiliés. Cela consiste donc à envoyer des mailings, des invitations, ou encore de répondre aux questions. Je dois également mettre les gens en relation les uns avec les autres, par exemple un coordinateur avec un citoyen intéressé de sa région.

 

Ensuite, je m’occupe aussi de tout ce qui est animation, du côté pratique des événements. Ca peut aller de la réservation et gestion des salles, aux inscriptions et aspects logistiques.

 

Comment on s’organise dans une structure comme Il fera beau demain?

En ayant beaucoup de réunions, d’interactions les uns avec les autres. Comme on a chacun des compétences différentes, que ce soit le côté politique, le côté logistique et organisationnel, on doit se partager beaucoup d’informations. Donc on doit avoir énormément d’interactions les uns avec les autres pour que tout soit complet et prêt à temps.

 

Quelles sont les tâches de ton travail qui t’ont le plus manquées avec la crise sanitaire et que tu as hâte de pouvoir reprendre?

C’est clairement les soirées et les évènements en présentiel. C’était le moyen pour nous de rencontrer vraiment les gens, de montrer qui on était et d’expliquer la démarche. On pouvait sentir que les gens voulaient nous rejoindre. C’était le côté vraiment chouette qui me manque. C’est autre chose que les contacts virtuels qui sont un peu pesants à la longue.

 

Quel avenir souhaites-tu pour le futur mouvement?

J’aimerais qu’on garde cette ouverture vers le citoyen, avec l’importance de demander l’avis aux gens et de les écouter. D’avoir encore des soirées-débats que je trouve très intéressantes. Le tout en ayant aussi bien politiquement et humainement parlant, une manière d’être un peu plus léger et d’aller à la rencontre des gens.

 

Un petit mot pour les personnes qui gravitent autour du mouvement?

Continuer de croire en nous, ne cessez pas de croire. Je pense vraiment qu’un avenir meilleur est possible, mais il faut y croire, il faut agir, y participer. Sans agir, on n’arrive à rien. Et le mouvement doit nous permettre cela, de nous faire agir et réagir. Il faut y croire.

 

Thomas Fyon

 

Thomas Fyon est conseiller du CEPESS (Centre d’études politiques économiques et sociales). 

 

Quel est ton rôle au sein du mouvement positif Il fera beau demain?

J’ai deux missions principalement. La première c’est de produire les questionnaires qui ont été développés sur la plateforme notamment, mais pas uniquement, d’analyser les réponses et les faire remonter au reste de l’équipe et à Laurent de Briey. Ces analyses permettent parfois d’alimenter et d’orienter les réflexions, de choisir les thèmes à aborder…

 

L’autre mission c’est d’encadrer l’opération de contact direct vers la population. On a appelé cette opération « Parlons en vrai », une sorte de porte-à-porte, mais qu’on a renommé comme cela car pour nous, cela doit pouvoir se faire aussi avec nos amis, sur les marchés dans l’entourage et pas seulement chez nos voisins. Elle est prévue depuis plus d’un an, elle sera surement lancée pour l’automne 2021.

 

Comment on s’organise dans une structure comme Il fera beau demain?

On a une réunion hebdomadaire, on fait le tour de ce qui s’est passé la semaine et de ce que chacun va faire la semaine qui vient. On fait le suivi des dossiers, on échange les succès, les difficultés. C’est une chouette réunion qui marque le point de départ de notre semaine. Et on travaille chacun sur des projets, on s’organise entre nous, en faisant des allers-retours vers Laurent, on travaille en petit groupe, chacun chapeaute une partie d’un projet.

 

Quelles sont les tâches de ton travail qui t’ont le plus manquées avec la crise sanitaire et que tu as hâte de pouvoir reprendre?

Le contact avec les militants. On a en plus eu l’herbe coupée sous le pied avec les formations « Parlons en vrai », mais on a eu vraiment beaucoup de plaisir à revoir les gens. On a eu aussi un élan de fou avec le congrès en janvier 2020, c’était un moment super et le fait de devoir à chaque fois postposer les choses c’était un peu décevant.

Après, le point positif c’est qu’on a pu affiner tout ce qu’on a proposé. On a eu le temps de penser à tout, de réfléchir, d’avoir des retours. Donc on pourra tout faire de manière plus fluide dans le futur, que ce soit le porte- à-porte, les formations …

 

Quel futur souhaites-tu pour le mouvement?

Je souhaite que ce soit un mouvement qui puisse entendre les citoyens en permanence. Qui soit en phase avec la réalité des gens et pas seulement avec les politiciens et les choses qui dictent les agendas politique et médiatique, mais vraiment en adéquation avec la population. Je voudrais qu’on soit un relai pour le citoyen, des alliés. J’espère qu’on restera sur cette voie-là. Qu’on puisse refaire un ensemble avec les citoyens et qu’il n’y ait plus toujours cette division politique/citoyen.

 

Un petit mot pour les personnes qui gravitent autour du mouvement?

J’ai envie de leur dire qu’Il fera beau demain, c’est une occasion qu’ils peuvent saisir, ça n’oblige à rien si ce n’est à se donner une chance de faire les choses autrement tous ensemble.

 

Jean-Yves Kitantou

 

Jean-Yves Kitantou est conseiller du CEPESS (Centre d’études politiques économiques et sociales). 

 

Quel est ton rôle au sein du mouvement positif Il fera beau demain? Ta journée type?

La flexibilité reste le maître-mot dans l’organisation de l’équipe de coordination du mouvement positif Il fera beau demain. Toutes les journées ne se ressemblent pas toujours et c’est ce qui fait la beauté du défi que nous relevons. Je dirais cependant que le corps de ma mission se situe autour de la gestion et de l’animation de la plateforme participative www.ilferabeaudemain.team. Il y a aussi tout un côté analyse du trafic et des chiffres de cette plateforme. En plus de cela, j’apporte mon concours à la réflexion politique du mouvement autour des enjeux liés au vivre-ensemble et au numérique.

 

Mes journées étant parfois très différentes les unes des autres, il n’est pas évident de définir une journée-type. On pourrait dire qu’elle commence par une lecture rapide de la revue de presse, ensuite un screening sur la plateforme des arguments ou publications problématiques signalées par les participants. S’ensuit la gestion de ces cas qui souvent se solutionnent par un simple échange de mails avec le plaignant et/ou l’auteur de la publication.

 

Comment on s’organise dans une structure comme IFBD ?

La structure est plutôt horizontale à mon sens. Nous avons Laurent de Briey qui est le pilote de l’opération et Damien De Vroey qui assure la coordination opérationnelle, mais pour le reste nous avons une grande flexibilité entre les membres de l’équipe de coordination,
ce qui participe à créer une énergie positive et dynamique. Chacun est conscient de son rôle et d’être un maillon important de la réussite du processus.

 

Quelles sont les tâches de ton travail qui t’ont le plus manquées avec la crise sanitaire et que tu as hâte de pouvoir reprendre?

Plus que des tâches, c’est la relation quotidienne avec les collègues qui m’a manquée. Je suis de ceux qui estiment que la politique est avant tout une aventure humaine et que le contact humain est donc fondamental en politique. Un écran ne remplacera jamais cela et donc j’ai hâte de pouvoir retrouver ce contact quotidien.

 

Quel avenir souhaites-tu pour le futur mouvement?

Je souhaite que notre message puisse percoler auprès de la population. Plus qu’un slogan ou qu’un ravalement de façade du cdH, notre volonté est de véritablement changer la façon de faire de la politique. Nous voulons ouvrir un nouveau chapitre de la vie politique et citoyenne belge. Nous voulons fédérer les bonnes volontés, ceux qui ont envie de croire qu’une société meilleure est possible et j’ai la conviction que nous sommes nombreux. Notre modèle s’essouffle, c’est notre intuition de départ qui est aujourd’hui largement confirmée par la crise sanitaire. Plus que jamais, il est temps de changer de paradigme, mais on ne peut le faire seul. Je souhaite donc que notre mouvement puisse continuer à grandir car il est porteur d’aspirations qui, j’en suis convaincu, sont celles de nombreux Belges.

 

Un petit mot pour les personnes qui gravitent autour du mouvement?

Ne pas hésiter à rejoindre l’aventure. Participer à la co-construction d’un nouveau mouvement politique porteur d’un message positif et qui se destine à peser politiquement dans l’avenir, ce n’est pas quelque chose de commun. Que ceux qui veulent être de vrais acteurs de changement montent dans le bateau ! Nous ne serons pas toujours d’accord sur tout, mais l’aventure sera belle et la mission collective que nous nous donnons est noble. Le changement sera la somme de nos aspirations collectives, voilà pourquoi nous devons le faire ensemble.

 

Anne-Sophie Gérard

 

Anne-Sophie Gerard est coordinatrice du pôle participation pour le CPCP (Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation)

 

Quel est ton rôle au sein du mouvement positif Il fera beau demain? Ta journée type?

Mon rôle au sein du mouvement Il fera beau demain est de coordonner et soutenir les activités des coordinateurs de bassins de vie avec Quentin et Jean-Louis, de l’équipe « Participation » du CPCP. Nous travaillons à mi-temps pour Il fera beau demain. Une journée type s’organise de la manière suivante : après un check et réponse aux emails, nous participons à une réunion de coordination pour assurer la suite du processus. Ensuite nous passons du temps au téléphone à soutenir les coordinateurs dans la création de leurs évènements.

 

Comment on s’organise dans une structure comme Il fera beau demain?

Avec beaucoup de flexibilité et de résilience, dans la bonne humeur !

 

Quelles sont les tâches de ton travail qui t’ont le plus manquées avec la crise sanitaire et que tu as hâte de pouvoir reprendre?

Pour ma part, j’ai hâte de rencontrer les personnes en présentiel et de discuter avec elles face-à-face, en vrai.

 

Quel avenir souhaites-tu pour le futur mouvement?

J’espère que le mouvement continuera à s’épandre, s’ouvrir, s’unir dans une identité forgée par toutes et tous et demeurera ouvert à la nouveauté.

 

Un petit mot pour les personnes qui gravitent autour du mouvement?

En politique, rares sont les occasions où un parti politique ouvre les bras aux citoyens afin de co-créer un parti politique qui leur ressemble. A l’ère où les politiciens semblent de plus en plus déconnectés de la population et de la réalité, Il fera beau demain veut créer du lien et dépasser certains clivages. Inviter le citoyen, lui donner une place et la parole dans les discussions, former citoyens et politiques si nécessaire aux débats inclusifs, est la voie choisie par Il fera beau demain pour lutter contre les phénomènes populistes et extrémistes.