« 50% des gens pensent que leurs enfants vivront moins bien qu’eux » 

 

Réchauffement climatique, mondialisation, montée du populisme, immigrations… Face à ces défis, de nombreuses personnes ont perdu confiance dans l’avenir. Il fera beau demain – Mouvement Positif a fait le choix du positivisme. Nous pensons qu’un meilleur avenir est possible et qu’ensemble nous pouvons le créer.

Pour ce faire, il était important de sonder vos espérances et envies afin de savoir comment vous vivez l’évolution actuelle du monde et le degré de confiance que vous avez en l’avenir. D’où partons-nous et où pouvons-nous aller ? Découvrez-le ci-dessous, avec l’analyse des résultats du sondage auxquelles 221 personnes qui ont répondu au sondage[1].

 

En bref :

  • Les répondants sont presque tous (88%) satisfaits de leur propre vie mais trouvent que le monde tourne mal (21,4%).
  • Face à cela, la majorité des répondants (50,5%) n’a pas confiance en l’avenir, à l’instar de la population belge (étude Noir-Jaune-Blues) et pense que leurs enfants vivront moins bien qu’eux.

 

Qu’est-ce qu’on en fait ? Vers où aller ? Le décodage de Laurent de Briey, le pilote de Il fera beau demain.

 

Il y a un espoir et nous avons le devoir de l’exploiter

 

Les gens n’ont pas confiance en l’avenir mais il y a pourtant encore de l’espoir pour que cet avenir tourne bien. Le mouvement positif Il fera beau demain veut exploiter cet espoir et en faire une réalité.

 

Il faut cependant être vigilants. Le sondage montre que l’environnement est perçu comme une épée de Damoclès ; un risque imminent. Le social et l’économique sont, elles, des épées à double tranchants qui peuvent soit améliorer, soit empirer notre quotidien. Il faut nous assurer d’utiliser le bon tranchant du changement économique et social, aussi pour éviter le drame environnemental. Nous sommes à un tournant de la société. Nous devons nous mobiliser pour prendre le bon chemin.

 

« Je vais bien mais rien ne va plus ».

 

Les répondants vont bien dans un monde en général qu’ils souhaiteraient changer. Le fait que les gens soient satisfaits de leur vie est corroboré par les études internationales qui montrent que le peuple belge est parmi les peuples les plus heureux au monde. La perception négative du monde en général est probablement due à deux choses.

 

D’une part, il y a la question du story-telling ambiant. Nous sommes bombardés en permanence de messages négatifs, dans la presse et sur les réseaux sociaux. Ce qui est mis en avant est le sensationnel, l’outrageant et le négatif. Ca donne l’impression d’un monde au bord de l’implosion. Il faut démystifier une partie de ces discours et, au-delà de problèmes réels, voir le progrès que nous avons réussi à faire sur les dernières décennies en termes de lutte contre la pauvreté dans le monde, de droits acquis…

 

D’autre part, il y a des tendances de fond et des risques systémiques, comme le dérèglement climatique ou la croissance des inégalités. Ce premier commence à faire sentir ses effets avec des températures plus élevées, des phénomènes de canicules et de sécheresse plus fréquents et prolongés qui grillent nos pelouses et déciment nos forêts (scolytes…). Les gens en prennent donc conscience et ça les inquiète. Les conséquences de ces phénomènes n’ont cependant pas encore impacté fortement notre mode de vie et donc la satisfaction que nous en avons. La crise sanitaire et le confinement ont quant à eux renforcé la conscience des inégalités. Le risque de polarisation sociale est plus important que jamais.

 

Les vrais facteurs du bonheur, à prendre en compte dans tout projet politique

 

Le sondage nous montre que la satisfaction de vie est dérivée de choses simples comme les relations affectives et sociales. Mais le Covid nous a fait comprendre que même ces relations pouvaient être fragilisées, que nous pouvions brusquement être isolés de nos proches. Est-il encore réaliste de croire que nos enfants pourraient vivre aussi bien ou mieux que nous ?

 

C’est néanmoins le message d’espoir que Il fera beau demain veut véhiculer : une vie meilleure est possible parce qu’on peut favoriser les vrais facteurs de bonheur qui ne sont pas la consommation, la croissance de la production, l’accumulation des biens et, plus généralement, tout ce qui est de l’ordre du « toujours plus ». C’est autour de cette conviction que nous espérons fédérer la société et rendre possible les changements nécessaires.

 

De la nécessité de créer un mouvement politique, plus large qu’un parti

 

Enfin, les répondants estiment que l’amélioration de sa vie est d’abord entre leurs propres mains (24%), puis dans celles des gouvernements fédéraux et régionaux (14%) ainsi que de la population (13%). La politique locale et l’associatif suivent bien après. Pour répondre aux défis sociétaux qui nous attendent, j’y vois l’importance de la responsabilité de chacun qui doivent s’additionner au niveau de la population mais qui doivent aussi être accompagnés, coordonnés, renforcés par le monde politique. Pour participer à cette dynamique, les gouttes d’eau individuelles qui s’ajoutent à la mer (la population) et dont la force est guidée par le politique, Il fera beau demain a conscience que devenir un parti politique n’est pas suffisant. Il faut créer un nouveau mouvement politique qui peut trouver appui dans un champ d’action citoyenne plus large que les seules institutions politiques.

 

On compte sur vous pour faire partie de l’aventure !

 

 

Analyse complète du sondage

« A priori, l’avenir ne fait pas confiance »

 

Concernant l’avenir, vous pensez que :

50,5% des répondants pensent que leurs enfants vivront moins bien qu’eux, 19,3% des répondants pensent que leurs enfants vivront aussi bien qu’eux et 13,3% pensent que leurs enfants vivront mieux qu’eux. Ces chiffres sont globalement similaires à ceux de l’étude Noir-Jaune-Blues de 2016 (56%, 15% et 11% pour les plus de 40 ans et 42%, 15% et 15% pour les moins de 40 ans).

 

Quelles sont les raisons ?

Ceux qui pensent que leurs enfants vivront mieux ou aussi bien qu’eux le pensent pour des raisons sociales, puis économiques. Ceux qui pensent que leurs enfants vivront moins bien qu’eux mettent en avant des raisons environnementales, puis économiques et ensuite sociales. L’économie et le social sont donc à la fois d’importantes opportunités d’améliorations de nos vies et des potentiels facteurs de détérioration de celles-ci.

Les plus pessimistes[2] ont une idée claire de la raison de leur manque de confiance en l’avenir. Seul 1% d’entre eux se contentent d’invoquer un sentiment, une intuition, alors que c’est le cas de 8,9% des neutres et de 3,85% des optimistes.

Parmi les optimistes, 11,54% justifient leur confiance sur base des raisons personnelles, comme l’éducation et le soutien qu’ils donnent à leurs enfants et qu’ils n’ont peut-être pas reçu, plutôt que pour des raisons économiques, sociales ou environnementales.

Pourquoi pensez-vous cela de façon plus précise ?

De manière plus précise, on se rend compte que les plus optimistes (à 36,84%) et les neutres (à 40%) pensent que la société va changer.

Par contre, l’environnement, les dérives du système économique (un libéralisme, capitalisme et consumérisme jugés excessifs), une possible baisse du pouvoir d’achat du fait d’une dégradation de l’emploi, ou plus généralement une réduction de la qualité de vie, ainsi que l’individualisme, sont les principales raisons qui justifient que les plus pessimistes estiment que la vie de leurs enfants sera moins bonne que la leur. Si les perspectives d’une guerre, d’un risque énergétique ou encore les inégalités sociales sont parfois citées, ce ne sont pas des sources d’inquiétudes pour un nombre important de répondants.

 

« Les gens vont bien mais le monde doit changer ! »

 

Êtes-vous globalement satisfait de votre vie ?

88% des répondants sont satisfaits de leur vie, principalement grâce à leur cercle social (famille à 25% ; amis 12%) mais aussi grâce à leur santé (14%) et l’endroit où ils vivent (13%).

Les répondants considèrent que les points d’amélioration sont le monde en général (21%) ainsi que le travail (13%).

Notons que la spiritualité et les loisirs ont plus ou moins la même importance et des niveaux de (in)satisfactions similaires.

 

 

Les domaines qui me donnent satisfaction, ceux que je changerais :

 

Qui peut réaliser ce changement ?

Il est intéressant de noter que les répondants se voient comme les principaux responsables de leur propre bien-être et de l’amélioration de leur vie (24%). On retrouve donc une idée de responsabilité personnelle avant d’être politique. Les changements systémiques doivent être initiés par les niveaux supérieurs de la politique, conjointement à des changements au niveaux des citoyens (soi-même, sa famille et la population en générale), et puis seulement au niveau local et associatif.

 

Classement

% 1–2–3

Moi

24,25 %

Les gouvernements régionaux et le gouvernement fédéral

13,69%

L’ensemble de la population

12,52%

L’Union Européenne

11,34%

Ma famille

10,43%

Ma commune

8,47%

Mes amis

7,82%

Mon employeur

6,39%

Des associations

5,08%

 

Classement

1er

2e

3e

4e

5e

6e

7e

8e

9e

Moi

157

15

14

13

10

19

7

2

8

Le gouvernement régional et fédéral

27

46

32

39

18

20

28

27

4

L’ensemble de la population

29

39

28

22

24

27

16

16

31

L’Union Européenne

20

33

34

29

26

14

24

23

28

Ma famille

10

54

16

22

15

14

20

33

24

Ma commune

4

19

42

33

59

27

20

16

2

Mes amis

1

18

41

17

18

18

33

32

25

Mon employeur

8

22

19

24

17

32

22

14

50

Des associations

4

11

24

38

31

33

28

29

14

 

Jusqu’au 30 juin, continuez à contribuer !

Vous réponses sont importantes car elles nous permettent de donner une orientation dans la co-construction d’un futur mouvement politique positif. Même si l’avenir peut paraitre sombre, il y a de grands espoirs et nous nous devons de les exploiter !

A cette fin, vous pouvez influer sur la ligne politique de notre futur mouvement en votant, proposant de nouvelles idées et arguments sur les 10 enjeux en cliquant sur le bouton ci-dessous.. 

Je propose mes idées en 5 minutes

Il vous est également possible d’influer sur la ligne idéologique du futur mouvement en réagissant sur le projet de manifeste de Il fera beau demain en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Je réagis au projet en 10 minutes

Vous avez jusqu’au 30 juin pour contribuer, alors à vos claviers !


[1] Ce sondage a été mené en ligne du 11/03/2020 au 04/04/2020. Les répondants l’ont fait sur une base volontaire. L’échantillon n’est pas représentatif de la population belge.

[2] Nous faisons référence aux plus optimistes, aux neutres et aux plus pessimistes par simplicité, sans jugement de valeur sur le réalisme de chaque position.