« Un mouvement positif qui mérite l’intérêt » : interview de Régis Warmont

le 15 février 2020

Régis Warmont, co-fondateur du mouvement Enmarche.be, est impliqué dans les mouvements citoyens et politique depuis plus de 20 ans. Par ces initiatives, il essaye de faire bouger la politique de l’extérieur mais, jusqu’ici, de son point de vue, sans résultat concret. Avec notre mouvement, il voit une possibilité de faire bouger le monde politique de l’intérieur.

Que pensez-vous du mouvement positif Il fera beau demain ?

C’est un espoir, une opportunité de changer des choses que l’on veut changer depuis longtemps. Pour le moment, les mouvements nés d’initiative citoyenne n’ont pas eu l’occasion de faire bouger les choses, souvent par manque de moyens. La force de Il fera beau demain – Mouvement Positif, c’est son ancrage, les personnes présentes sur le terrain comme les députés ou échevins qui sont de vrais relais pour les idées des citoyens.

Pourquoi avez-vous envie d’y participer ?

J’ai déjà eu plusieurs expériences dans des mouvements citoyens qui essayent de changer la politique. Je pense m’impliquer depuis le début car le positionnement actuel que présente le mouvement c’est de proposer à tout le monde de donner son avis et de pouvoir construire quelque chose de neuf, de différent. Je pourrai ainsi proposer mon aide, mon expérience et mes idées.

Qu’est-ce que ce mouvement peut apporter aux citoyens ?

Pour la grande majorité des gens, ça peut donner l’opportunité de voir comment ça se passe réellement de l’intérieur. On est parfois très loin de la réalité politique. Pour le citoyen impliqué, qui bouge déjà de son côté, ça lui donne l’occasion de défendre ses idées et de concrétiser ses propositions. Les gens se plaignent depuis des années, là il y a une opportunité d’agir, de s’investir, qu’il faut pouvoir saisir. Il faut passer aux actes et s’impliquer pour donner son avis. Si on ne le fait pas, on ne pourra plus dire « ça ne sert à rien, les politiques n’écoute pas le citoyen » parce que la démarche est là, et c’est à nous de nous en saisir si on veut que ça marche.