Vers un mouvement libre et juste

Ce week-end dans Le Soir, Maxime Prévot nous dévoilait les gênes du futur parti centriste pour régénérer notre société. Il commence son interview en expliquant qu’un simple changement de nom, ce n’est pas la bonne stratégie. “Je suis le premier président à imposer ce devoir de lucidité et de modernité à une formation politique. Mais toutes devraient passer par ce processus crédible et novateur, qui redonne du souffle, de l’optimisme. On ne reniera pas ni son passé ni son héritage mais on ne regardera pas dans le rétroviseur”.
Maxime Prévot résume donc : « Je veux un mouvement qui soit libre et juste. Libre dans son action, sans dépendre d’une autre formation. Libre dans ses convictions par rapport à toute influence religieuse ou philosophique. Libre par rapport à ses ambitions de réformes, sans contrainte vis-à-vis d’un héritage, d’un passé. Juste et non brutal ou stigmatisant vis-à-vis de ceux qui ont moins de chance ou qui peinent. Juste au niveau de la rémunération du travail et de la valorisation de l’effort. Juste sur les questions régaliennes, car il n’y a pas d’Etat dans lequel on peut croire sans justice qui fonctionne ni sans police et défense qui garantissent la sécurité. »
Il s’exprime également sur d’autres points :« Je veux un mouvement qui soit en tête de pont sur l’égalité hommes-femmes, sur le droit au respect du corps des femmes. Je veux une formation qui soit avant-gardiste en termes de lutte contre les discriminations LGBTQI+. On ne peut plus, soit par héritage judéo-chrétien, soit par permissivité à l’égard de l’islamisme radical, mettre en cause quelque droit que ce soit des femmes et des genres, en ce compris les LGBTQI+. Sur les questions éthiques je souhaite que le mouvement de demain laisse une liberté d’opinion aux parlementaires. Imposer un vote sur des questions qui touchent autant à l’intime, c’est d’un autre temps. On ne doit plus se réfugier derrière le paravent d’une position de bureau de parti pour imposer un vote avec lequel certains ne sont pas en conscience.”
Pour résumer, “un mouvement plus contemporain sur les défis à venir qu’ils soient écologiques, digitaux, migratoires, liés au vivre ensemble…Un mouvement positif, rassembleur, populaire”.
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